Pour La Presse, Ariane Lacoursière s’est entretenu avec plusieurs médecins concernant les délais d’attente actuels pour une consultation avec un médecin spécialiste dans notre province.
Des données et commentaires retenus, nous notons l’intervention de la Dre Véronique Godbout, présidente de l’Association d’orthopédie du Québec. Elle estime qu’il « faut améliorer la prise en charge de ces patients » jugés « non urgents ». Elle note que certains « n’ont pas nécessairement besoin de voir un orthopédiste ». Mais la physiothérapie n’étant pas couverte par le régime public, des médecins de famille les dirigent vers un médecin spécialiste. « Si on pouvait avoir au moins quelques visites gratuites de physiothérapie pour démarrer les traitements de ces patients, ça aiderait », dit-elle.
Également, le Président de l’Association de neurochirurgie du Québec, le Dr Louis Crevier, croit qu’une partie de la solution repose sur les cliniques musculo-squelettiques sur lesquelles planche le gouvernement et qui aideraient les patients de neurochirurgie, de physiatrie et d’orthopédie à obtenir des services plus rapidement.
Ces cliniques reposent toutefois en bonne partie sur la présence de physiothérapeutes qui feraient un premier « triage ». « Et il y a déjà très peu de physiothérapeutes dans le réseau… Ça revient toujours aux ressources humaines », note le Dr Crevier.
L’AQP avait ouvert la discussion sur le phénomène d’attrition et rétention lors du plus récent Sommet de la physiothérapie, compte-rendu disponible ici. Dans le contexte actuel, il est impératif d’assurer la présence d’une force de travail formée de physiothérapeutes et de technologues en physiothérapie.
Nous continuons d’appuyer que les professionnels de la physiothérapie ont un rôle important à jouer dans l’optimisation des services de santé et nous poursuivons nos efforts dans ce sens, afin de mieux servir la population.
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PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE